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mardi 8 octobre 2013

Ōsaka, ville sous le château

Ōsaka est une ville immense, mais peu touristique. Bien souvent, les touristes lui préfèrent sa voisine Kyōto, mais font rarement le détour par cette mégapole; et quitte à visiter une ville géante, il est vrai qu'Ōsaka ne fait pas le poids à côté de Tōkyō. La principale attraction d'Ōsaka est son château, mis en valeur sur une magnifique plaque:
Et comme les Français aiment bien analyser le Japon à travers la problématique (très, très originale) de "tradition et modernité", voilà une plaque qui a de quoi nous satisfaire:
La ville, bien que très bétonnée, met aussi en avant quelques fleurs, mais là, c'est surtout pour affirmer son image de marque:
Ne nous en plaignons pas, toute plaque est bonne à prendre! Mais plus que les fleurs, c'est le château qui domine le paysage d'Ōsaka:
La construction du château a débuté en 1583, mais il a par la suite été détruit et reconstruit à maintes reprises (guerres, incendies...); son apparence actuelle ne date que de 1997, dernière étape des travaux. En réalité, à moins de prendre une photo en assez gros plan (comme ci-dessus), il est assez compliqué de n'avoir que le château dans le cadre. Plus fréquemment, les gratte-ciel (très proches), voire les avions, apparaissent dans le champ:
Mais puisque la dialectique "tradition et modernité" est très en vogue, cela n'est pas trop gênant... Si les visites semblent réduites par rapport à la taille de la ville, Ōsaka se rattrape par sa richesse culinaire. C'est en effet la ville d'origine de l'okonomiyaki, en version classique (il existe des variantes régionales, dont la plus connue est celle d'Hiroshima). Comme le nom signifie littéralement "grillé" (yaki) et "comme on aime" (okonomi), ce plat peut être préparé à travers différentes recettes (porc, seiche, crevette...):
La présentation peut aussi varier aussi; ici, avec de la bonite séchée qui "danse" (en photo, on ne peut malheureusement pas le voir) grâce à la chaleur:
Les Japonais comparent parfois l'okonomiyaki à la pizza: ce n'est pas pour (à nouveau) imiter les modes italiennes, mais il faut avouer qu'il est difficile de trouver quelque chose d'équivalent dans la cuisine occidentale. Cependant, la recette n'est pas franchement identique, puisque l'ingrédient de base est le chou, comme on peut le voir sur cette photo, prise pendant la préparation:
Pour compléter sur la cuisine du Kansai, il faut rajouter d'autres plats préparés à la façon teppanyaki (sur une plaque chauffante), notamment les takoyakis (beignets de poulpe) et les yakisobas (nouilles sautées, dont l'origine plus lointaine est chinoise, en fait):
Ōsaka mérite donc bien une petite halte, englobant la pause déjeuner!

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