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mardi 29 décembre 2015

Hakodate, ville cosmopolite de Hokkaidō

La ville de Hakodate, au sud de Hokkaidō, n'est pas une très grande ville, mais elle présente une grande richesse culturelle. La diversité des égouts en offre déjà un petit aperçu, puisque chaque quartier présente une plaque différente, reflétant son activité ou ses monuments. Pour commencer, la plaque la plus célèbre est celle qui représente, de façon très stylisée, des petites seiches souriantes, puisqu'il s'agit d'un des principaux produits de la pêche locale:
Elles sourient parce qu'elles ne savent pas encore qu'elles sont au menu des restaurants de la ville... Plus récemment, une nouvelle plaque met à l'honneur le poulpe local:
Une autre plaque fameuse montre le quartier de Goryōkaku, quartier fortifié en forme d'étoile, le principal de Hokkaidō:
Ce site a été un lieu de résistance lors de la guerre de Boshin, en 1868-1869, avant que l'île de Hokkaidō ne soit finalement rattachée au Japon impérial. Le quartier est aujourd'hui surtout apprécié au printemps, pour la floraison des cerisiers, et on oublie son passé guerrier. Une autre plaque, dans le quartier de Motomachi, met en avant les monuments occidentaux, nombreux dans le quartier, et notamment l'église russe:
Dans un quartier dont les rues sont pavées, une plaque tente de se fondre dans le décor:
Enfin, une autre plaque est commune à d'autres villes de la région de Hokkaidō, avec simplement le nom de la ville (en bas) qui change:
Lorsqu'on visite la ville de Hakodate, on est d'abord intrigué par le site, très original. En effet, la ville se situe essentiellement sur une étroite bande de terre (parfois classée parmi les tombolos, parfois parmi les péninsules), qui se termine par une zone montagneuse, où culmine le mont Hakodate (334 mètres... bon, c'est une colline). Il y a toutefois un téléphérique permettant d'accéder au sommet pour admirer la vue. Sans monter jusqu'en haut, les différentes rues en pente dans la ville donnent un aperçu:
Il s'agit ici de la pente Hachimanzaka, avec les fameux pavés. La météo n'étant pas très dégagée, la vue n'est pas exceptionnelle. Mais on aperçoit tout de même le port, qui, sans être très imposant, est plutôt actif. Outre les fonctions de transport, secondaires ici, le port de pêche est à la fois traditionnel et dynamique:
La pêche au lamparo y est toujours pratiquée, afin de s'approvisionner en seiches. Les seiches sont ensuite placées dans des bassins, sur les marchés, pour que les clients puissent faire semblant de les capturer eux-mêmes:
Bon, soyons honnêtes: les marchés et les restaurants incluent généralement ce service, par leurs soins, dans le tarif... Enfin, pour être tout à fait honnête, il m'est quand même arrivé, au restaurant, de voir la seiche s'agiter dans mon assiette, donc le cuisinier n'avait pas dû aller au bout du travail. À proximité du marché aux poissons, des entrepôts de tuiles rouges (akarenga) sont disposés le long des quais:
Ces entrepôts abritent des boutiques et des artisans locaux, qui travaillent en lien avec le transport maritime. À l'arrière-plan, le mont Hakodate est toujours noyé dans la brume. Un tout petit peu plus loin, une statue d'un ours polaire avec une ancre, érigée en 1968 pour le centenaire du rattachement de Hokkaidō au Japon, symbolise le premier pas sur l'île:
Il faut comprendre par "premier pas" celui des colons, donc le Japon impérial. On trouve aussi, parfois, des bateaux anciens qui stationnent dans le port de Hakodate:
Les bateaux de ce style rappellent l'arrivée du commodore américain Matthew Perry, qui a entraîné en 1858 l'ouverture de quelques ports japonais, dont Hakodate (les autres étant Nagasaki, Yokohama-Tōkyō, Kōbe et Niigata), au reste du monde. C'est ainsi que la ville de Hakodate est devenue une ville cosmopolite, attirant en particulier des industriels européens. À partir de ce moment-là, de nombreuses églises chrétiennes, de toutes les confessions, se sont implantées dans le quartier de Motomachi; j'ignore cependant le niveau actuel de fréquentation de ces édifices. Par exemple, en raison de la proximité de la Russie (Vladivostok n'est pas bien loin), une église orthodoxe russe a été érigée en 1916:
Cette église est surnommée "gangan-dera" ("église ding-dong") par les habitants, ce qui laisse imaginer l'activité de son clocher. Non loin se trouve une église catholique, de style gothique (tardif), achevée en 1924:
Mais le bâtiment le plus ancien, toujours dans les mêmes rues, est le temple protestant anglais (donc anglican) Saint-John, qui date de 1874:
La présence anglaise a en effet été importante, à Hakodate, dès le début de l'ouverture du pays. Sur le plan diplomatique, cela s'est traduit par l'ouverture d'un consulat britannique en 1913:
Les services du consulat ont fermé en 1934, mais le bâtiment est resté: le tea time y est aujourd'hui très apprécié. Non loin de là, le bâtiment probablement le plus imposant du quartier est le Public Hall, construit en 1910:
D'inspiration européenne, ce bâtiment est pourtant bien japonais. Il fait surtout office d'hôtel pour les visites officielles de personnages importants: des empereurs japonais y auraient séjourné. D'une façon plus courante, tout le quartier de Motomachi est jalonné de petites maisons, de style plus ou moins européen, mais qui ont toutes beaucoup de charme. Le tramway circule dans les rues basses, ce qui donne à l'ensemble un aspect un peu désuet et pittoresque:
Mais Hakodate reste une ville japonaise, et de nombreux temples bouddhistes et sanctuaires shintoïstes parsèment la ville. Comme on est dans une région nordique, et que la place ne manque pas, certains sont en pleine verdure:
Quant au quartier Goryōkaku, l'étoile fortifiée est bien visible depuis le sommet d'une tour:
De façon inattendue (et sans doute inexpliquée), l'ascenseur qui mène au sommet est doté d'une lumière phosphorescente: pour les visiteurs, il faut prévoir des vêtements blancs afin de paraître étincelant! Après une telle balade, en cas de petite faim, le quartier du port est sans doute le meilleur endroit pour se restaurer:
Les devantures des restaurants débordent de produits de la mer, dont la fraîcheur est assurée: de quoi faire un vrai festin! Au final, Hakodate offre un certain dépaysement pour les Japonais, qui se croient en Europe, mais aussi pour les Européens, qui y trouvent une ambiance bien différente du reste du pays!

samedi 28 novembre 2015

Arigatō Chavouet-sensei!

Le billet du jour n'est pas consacré à une ville ou une région, et il ne comportera pas vraiment de photos, mais des dessins... Mais là, c'est la qualité qui compte! À l'occasion de la sortie de son nouveau livre, Florent Chavouet était de passage à Paris pour une séance de dédicace. Et les dédicaces d'un dessinateur, c'est la grande, grande classe... :-)
En effet, la dédicace se compose d'un dessin personnalisé et humoristique, à l'image de l'ensemble de ses livres. Et donc, j'ai eu droit à un super dessin spécial égouts:
Alors, il est pas beau?! Du coup, j'en profite pour le remercier d'avoir pris le temps de réaliser ce dessin: j'adore! Et merci aussi pour les différents livres, que j'ai lus et relus avec énormément de plaisir (au passage, j'en ai aussi distribué quelques uns à des amis).
Un petit rajout un an plus tard... Nouvelle séance de dédicace, et manifestement, je suis étiquetée "plaques d'égout":
Encore un peu plus tard, et ma réputation est faite:
Le pire, c'est que je me reconnais assez bien... (^-^)
Et pour ceux qui ne connaissent pas encore cet artiste (est-ce possible?), je vous en recommande vivement la lecture. Si vous aimez le dessin, le Japon, la géographie, les égouts (si, si, voir Manabeshima, p. 114, pour la plaque de Kasaoka), et plein d'autres choses, vous serez servis. Ceux qui ont eu la chance de voyager ou de vivre au Japon devraient se reconnaître dans le regard porté par l'auteur sur ce pays. Un coup de cœur particulier pour ses cartes, qui fourmillent de détails et qui apprennent beaucoup par l'humour.
Voilà, ce n'est pas mon habitude de faire de la pub, mais pour une fois... Donc un grand merci M. Chavouet... et rendez-vous origami pour le prochain livre! ;-)
Bon, allez, voici d'autres dessins en bonus, avec les plaques de Kasaoka, extraites de Manabeshima:
Ses livres:
Tōkyō sanpo ("Promenades à Tōkyō"), 2009: dessins humoristiques relatant de nombreuses anecdotes, quartier par quartier, dans la mégapole; de l'"espace vécu" pour les géographes.
- Manabeshima (nom d'une île de pêcheurs dans la mer Intérieure), 2010: petites histoires quotidiennes des habitants de cette île, grands amateurs de poulpes.
- Petites coupures à Shioguni, 2014: roman policier en BD.
- L'île Louvre, 2015: le fameux musée vu de façon très personnelle, entre la Seine et la "Rivolette"; savoureux!

dimanche 15 novembre 2015

Manholes for peace

Comme le 11 novembre est au Japon le Jour du Pocky, le 13 novembre est en France le Jour de la Gentillesse. J'ai loupé le Jour du Pocky, ce qui est regrettable mais pas bien grave avouons-le, mais à Paris, ce vendredi 13 novembre n'aura pas été celui de la gentillesse, et pour des raisons beaucoup plus graves... Du coup, voici une petite sélection de plaques japonaises sur le thème de la gentillesse et de la paix; cette compilation ne comporte pas que des plaques inédites, mais c'est juste pour le plaisir. Évidemment, cela ne pèse pas bien lourd à côté de l'horreur des attentats, mais un petit message positif ne peut pas nuire non plus. Pour précision, la fleur de cerisier symbolise au Japon la gentillesse: c'est dire si cette valeur est représentée souvent à travers le pays. Nous pouvons donc commencer par ce montage, réalisé à Kyōto:
Voici à quoi ressemble la plaque d'origine:
Mais la fleur de cerisier est aussi l'emblème de la capitale, Tōkyō:
Toujours à Tōkyō, on retrouve aussi la fleur de cerisier sur une plaque plus rare, dans certains parcs de la ville:
Une autre plaque, toujours présente dans quelques parcs, montre aussi une colombe, symbole de paix, au milieu des cerisiers:
Les colombes se retrouvent aussi à Shizuoka:
Pour revenir à la fleur de cerisier, plusieurs autres villes la mettent à l'honneur, seule ou avec d'autres éléments représentatifs de la région. Par exemple, à Mishima, non loin de Shizuoka, on trouve des cerisiers multicolores:
À Adachi, on retrouve aussi ce symbole:
De même, à Nakabaru, une petite branche de cerisier est représentée:
À Kumiyama, les cerisiers sont accompagnés d'une petite grenouille:
À Nara, les cerisiers entourent les daims, qui se baladent librement dans la ville:
À Nago, ce sont plutôt des petits oiseaux qui sont dessinés:
Plus connu, le château d'Ōsaka est lui aussi mis en valeur par la fleur de cerisier:
Autre lieu emblématique du Japon, le mont Fuji, point culminant du pays, est décoré de fleurs de cerisier à Fujiyoshida:
Et enfin, au Japon, les origamis sont un symbole de paix. Ainsi, les grues en origami sont très présentes dans les villes marquées par la guerre, Hiroshima et Nagasaki. À Hiroshima, des grues multicolores ornent une des plaques de la ville: 
Heureusement, il n'est pas question de comparer Hiroshima en 1945 et Paris ce 13 novembre 2015... Mais par sécurité, voici une petite dose d'origamis:
Ce tableau, exposé à Nagasaki, représente le mot heiwa, "paix", en origami:
En espérant que l'apaisement soit proche à Paris... :-)

samedi 3 octobre 2015

Tama, ville de Hello Kitty

J'ai longtemps hésité avant d'écrire des lignes sur ce haut-lieu culturel, et puis tant pis, allons-y... Plutôt que de la visite touristique et/ou culturelle, la promenade se transforme rapidement en séance d'observation sociologique: de ce point de vue, ce n'est pas totalement inintéressant. Mais il faut pas mal de recul, donc. Ces précautions étant affichées, voici le sujet: c'est le parc d'attractions Puroland, à Tama, dédié à Hello Kitty. Hé oui... Bon, mais ça existe, alors il faut savoir à quoi ça ressemble, non?
Pour commencer, la visite a toute sa place sur ce blog, puisque, même si le site n'est pas bien loin de Tōkyō, les trajets en train ne sont pas directs, et les correspondances permettent de découvrir quelques plaques au passage. Parmi les itinéraires possibles, on peut changer de train à Hachiōji. La ville propose une plaque avec des motifs traditionnels:
Une autre plaque présente un design plus classique:
Une autre encore annonce les événements sportifs de la région:
Selon un autre itinéraire, la correspondance peut se faire en gare de Sagamihara. Là, les plaques insistent sur les arbres et les fleurs (hortensias):
D'autres plaques sont identiques à celles trouvées à Kamakura:
Elles ont déjà été vues dans un précédent article ici; et désolée pour mon ombre, je n'ai pas réussi à faire mieux ce jour-là... Une autre plaque, enfin, fait la promotion de la propreté auprès des citoyens:
En arrivant à Tama, la première impression est plutôt décevante:
En cherchant bien, on finit par tomber sur des plaques plus élaborées:
Cependant, il ne faut pas s'attendre à trouver des paysages aussi bucoliques dans la réalité. On comprend très vite que l'on arrive "chez" Hello Kitty, et que c'est ce personnage qui donne le ton à tout le centre-ville. En revenant sur les lieux au bout de quelques années, il faut bien constater que la ville a fait un véritable effort sur les plaques, puisque la célèbre figurine est enfin présente sur les plaques:
Et pour diversifier encore un peu les choses, de nouvelles plaques ont fleuri dans d'autres quartiers:
Pour annoncer la couleur (rose) tout de suite, l'arrivée à la gare est révélatrice:
Après avoir passé les portiques, on consulte le plan, qui confirme cette première impression, puisqu'il s'agit du plan de la "ville d'Hello Kitty":
Il ne faut donc pas chercher autre chose lorsque l'on vient à Tama, que ce soit bien clair! La rue principale a effectivement un aspect de ville de poupées en carton-pâte:
Au-delà de l'aspect aseptisé, on réalise aussi rapidement que l'on est plongé dans le royaume de la consommation. Là encore, ce sentiment se confirme très vite pendant la visite. Au bout de la rue, on devine le temple dédié à Hello Kitty, le spot touristique qui draine tous les visiteurs (ou plutôt, toutes les visiteuses):
Contrairement à la plupart des parcs d'attractions européens, celui-ci présente une particularité: ce n'est pas un parc mais un bâtiment, totalement fermé. J'en soupçonne les raisons: ce n'est pas pour se mettre à l'abri des aléas climatiques, mais plutôt pour perdre la notion du temps (qu'il fait, ou qui passe surtout), et dépenser son temps et son argent sans s'en rendre compte. Je suis peut-être négative, mais l'absence de fenêtres et le décor, en partie en sous-sol, exclusivement consacré à Hello Kitty, sont tout de même perturbants:
Et quand je dis que tout le décor est marqué, c'est vraiment tout le décor. Le panneau indiquant la direction des toilettes m'a intriguée:
Du coup, je suis allée jusqu'au bout, et je n'ai pas été déçue:
On ne le voit pas d'ici, mais même le papier-toilette est à l'effigie d'Hello Kitty... Si, si! Mais ne restons pas aux toilettes, il y a quand même tout un bâtiment à découvrir. Non loin de là, on découvre des décors typiquement japonais, mais revisités façon Hello Kitty, à l'instar de ce Jizō:
C'est tellement réaliste que je me prends au jeu et accepte de prendre la pose pour la cérémonie du thé (ne manquez pas la théière):
Mais mon élan s'est vite calmé lorsque j'ai compris que je n'avais pas revêtu la tenue réglementaire pour venir là. En effet, les visiteuses portent généralement des tenues de circonstance:
Compte tenu de l'âge, parfois avancé, de ces personnes déguisées, mais de leur attitude très sérieuse, j'ai subitement changé de regard sur cette ambiance: d'intriguée, je suis devenue un peu inquiète... Je réalise aussi une différence majeure par rapport aux parcs d'attractions habituels: ici, on paye le billet d'entrée, mais ensuite, tout est payant! Enfin, pas les toilettes, quand même... Et une (seule) attraction, à mentionner: l'espèce de petit train qui fait le tour du bâtiment. Faute de mieux, et après 20 minutes de queue, j'ai testé THE attraction. Et là, on découvre tous les personnages de l'entreprise Sanrio, qui gravitent autour de Kitty:
Pour les ignorants, voici l'arbre généalogique de la famille Hello Kitty:
Il faut sans doute réviser un peu pour percevoir toutes les subtilités de ce parc. Une grande partie du parc est consacrée à la restauration. Même sans consommer, la cantine Hello Kitty vaut le coup d'oeil. Déjà, le personnel porte l'uniforme local:
Mais on peut aussi manger des spécialités très locales. Qui veut du curry Hello Kitty?
Et pour le dessert, une choco-banana Hello Kitty?
Une autre aile du bâtiment est consacrée à la boutique des produits dérivés. Et là, on trouve tous les produits dérivés possibles et imaginables; voire bien au-delà de l'imagination. Pour apprendre la géographie du Japon, on peut réviser sur la carte Hello Kitty, en puzzle, qui présente les spécialités régionales:
Dans un autre genre, pour les plus motivé(e)s, il existe aussi les sous-vêtements Hello Kitty:
Pour ceux qui seraient tentés de croire que le phénomène ne touche qu'un marge de la population, sachez quand même que le groupe Smap (oui, Smap!!!) a donné un concert pour fêter les 40 ans d'Hello Kitty:
En ressortant du magasin (les mains vides, est-il utile de le préciser?), je découvre un cours/spectacle de "danse classique":
Concrètement, les mamans (subjuguées et vêtues de rose) font déguiser leurs petites filles (visiblement moins concernées) en tutu rose, tandis que les papas filment. Sur des extraits de Casse-Noisette, une fausse prof de danse classique (qui a manifestement autant de notions de danse classique que moi de boxe thaïe) leur "enseigne" les bases de la danse, avec les pieds en-dedans comme on aime. Ça fait mal. Et la "prof" se fait payer. Je n'ai pas vu les tarifs, mais j'ai vu une petite fille, qui ne portait pas le tutu rose de rigueur, tenter de rejoindre le groupe; une dame-vigile est venue l'éloigner, gentiment mais fermement. La piste de danse se vide ensuite pour laisser place au clou du spectacle, le défilé de Kitty et ses ami(e)s:
Après avoir respectueusement observé et applaudi leurs idoles, les groupies sont autorisées à rejoindre la piste pour se mêler à la famille Hello Kitty. Et c'est là qu'on retrouve nos copines du début, surexcitées à l'idée de toucher leurs stars:
Bon, no comment... Je me suis juste dit que sous les costumes se cachaient des personnes anonymes, normales (peut-être un peu assommées par leur boulot chez Sanrio), et que les fans étaient peut-être assises à côté dans le train de retour à Tōkyō, sans les regarder... Retour en train, un peu abasourdie pour ma part.