En cette période estivale, voire caniculaire, il semble de bon ton d'envisager une petite balade à la plage... Mais quitte à rechercher un peu de fraîcheur, autant viser carrément le grand Nord! Rumoi semble donc être une bonne destination. Sur la côte ouest de Hokkaidō, la ville revendique son appartenance régionale sur une de ses plaques, devant la gare:
Pour le reste, les plaques sont plutôt liées à la situation littorale de la ville:
Ces quelques images d'une mer agitée laissent peu de doutes sur le caractère nordique du site... Une dernière plaque, officiellement unique, a déjà fait l'objet d'un article sur ce blog. Pour compléter la balade, les correspondances ferroviaires ont permis de recueillir d'autres plaques, comme celles d'Asahikawa:
Un peu plus loin, la ville de Fukagawa présente aussi une plaque assez jolie:
Ces petites villes se présentent comme dynamiques et sportives, mais la météo, très maussade, ne m'a pas incitée à les visiter de façon plus poussée... Restons donc à la plage, à Rumoi. En arrivant à la gare, tout invite le visiteur à se rendre à la plage. Mais il faut avouer que la découverte est déconcertante. Les plages sont recouvertes de béton:
Il faut toujours garder à l'esprit que les côtes japonaises sont exposées aux tsunamis, et, au nord, aux aléas météorologiques. La protection du littoral, à grands renforts de tétrapodes et structures en béton variées, est donc une question de sécurité avant tout. L'aspect esthétique et les loisirs ne sont pas la priorité. Le dispositif est complété par des digues, qui barrent l'horizon:
En continuant la balade en front de mer, les Hokoras se succèdent sur le versant de la montagne:
Là aussi, les mesures de protection, contre les glissements de terrain cette fois, font prendre conscience de l'instabilité du milieu:
Sans perdre espoir, il faut poursuivre la promenade pour tomber sur une partie du site plus abritée, et donc davantage à l'état naturel. Un petit bateau sur la plage en est le premier indicateur:
Amateurs de plages tropicales, avec sable blanc et palmiers, rebroussez chemin! Ici, la plage est d'origine volcanique, donc sable noir; et le climat est peu propice aux palmiers. On arrive ensuite sur la partie véritablement touristique de la plage. Le parking, plutôt vaste, permet de confirmer ce constat:
Plutôt vaste, mais... un peu vide quand même. N'oublions pas que, à Hokkaidō, il y a 2 saisons: août et l'hiver. La photo a été prise fin juillet, ce n'était donc pas encore tout à fait l'été! L'arrivée sur la plage conforte cette ambiance presque hivernale:
Des petites tentes (avec chauffage intégré?) parsèment la plage, et les vacanciers sont bien couverts. Peu de baigneurs... L'ambiance se réchauffe tout de même un peu plus loin. Au milieu des tentes, des stands se dressent pour vendre des épis de maïs grillés ou des brochettes de fruits de mer au barbecue. De la musique (variété française!), sortie d'un haut-parleur géant, se mêle au bruit du vent et des mouettes. Et là, des familles viennent profiter d'un pique-nique en bord de mer, et semblent bien s'amuser. Finalement, la chaleur humaine compense l'atmosphère mélancolique du lieu!
Plutôt vaste, mais... un peu vide quand même. N'oublions pas que, à Hokkaidō, il y a 2 saisons: août et l'hiver. La photo a été prise fin juillet, ce n'était donc pas encore tout à fait l'été! L'arrivée sur la plage conforte cette ambiance presque hivernale:
Des petites tentes (avec chauffage intégré?) parsèment la plage, et les vacanciers sont bien couverts. Peu de baigneurs... L'ambiance se réchauffe tout de même un peu plus loin. Au milieu des tentes, des stands se dressent pour vendre des épis de maïs grillés ou des brochettes de fruits de mer au barbecue. De la musique (variété française!), sortie d'un haut-parleur géant, se mêle au bruit du vent et des mouettes. Et là, des familles viennent profiter d'un pique-nique en bord de mer, et semblent bien s'amuser. Finalement, la chaleur humaine compense l'atmosphère mélancolique du lieu!