La petite ville de Matsumoto se trouve au cœur des Alpes japonaises. Les montagnes étant classées en parc national, et quelques sites de la ville reconnus comme trésor national, Matsumoto est ainsi relativement préservée et propose aux visiteurs de nombreux aspects de l'artisanat local traditionnel. Le premier élément, encore une fois, est visible dès les égouts. Il s'agit des temaris, des sortes de ballons brodés en fils de soie, ici sur fond rouge:
Comme la ville n'est pas avare de couleurs, cette plaque se décline aussi sur fond blanc:
On peut enfin la trouver sur fond jaune (ma préférée):
Et près de la gare, il existe même une plaque avec des petites filles qui jouent à la balle; chose surprenante, d'ailleurs, puisque ces balles ne rebondissent pas du tout:
Donc, pour un chasseur de plaques, Matsumoto est plutôt une bonne destination; il faut ajouter à cet échantillon la plaque des pompiers, déjà en ligne. Pour ce qui est des temaris, il semblerait que ce soit vraiment une grande ressource économique de la ville, puisqu'elle l'érige aussi sur des monuments:
Il paraît que les boutiques sont nombreuses à en vendre. De même, on y trouve des masques, des poupées, des meubles en cerisier... J'avoue ne pas avoir enquêté d'assez près; en revanche, certaines vitrines (ici une librairie), à l'aspect plus que traditionnel, jalonnent les rues de la ville:
Mais le site le plus remarquable de Matsumoto est tout de même son château, surnommé Karasu-Jō ("Château du Corbeau") à cause de sa couleur noire:
Construit au XVI° siècle, il est réputé pour être le plus ancien donjon à 5 étages du Japon: un titre de gloire un peu curieux, là encore, mais la promenade y est agréable. Le long du chemin qui mène au château, de nombreuses petites échoppes animent le passage, et quelques sculptures étranges attirent le regard:
La visite doit être plus spécialement agréable au printemps, car de nombreux cerisiers entourent le château. Pourtant, elle présente aussi un avantage l'été, puisqu'il y fait (légèrement) plus frais qu'à Tōkyō: il est donc facile d'y faire un petit tour pour la journée, et d'échapper ainsi à l'atmosphère étouffante de la capitale. Et pour poursuivre le rafraîchissement, pourquoi ne pas goûter à la spécialité locale? Il s'agit des zaru-sobas, c'est-à-dire des sobas (nouilles de sarrasin) consommés froids avec du wasabi:
Pour l’œil averti, cette photo n'est pas du tout prise à Matsumoto, mais dans les airs, quelque part au-dessus de la Sibérie sans doute... Les zaru-sobas se trouvent en bas à droite sur le plateau d'ANA; comme je ne suis pas une grande adepte de ce plat, il a fallu attendre l'avion pour en manger (et en photographier), alors que j'étais dans la ville dont c'est la spécialité la veille. Zannen!
La visite doit être plus spécialement agréable au printemps, car de nombreux cerisiers entourent le château. Pourtant, elle présente aussi un avantage l'été, puisqu'il y fait (légèrement) plus frais qu'à Tōkyō: il est donc facile d'y faire un petit tour pour la journée, et d'échapper ainsi à l'atmosphère étouffante de la capitale. Et pour poursuivre le rafraîchissement, pourquoi ne pas goûter à la spécialité locale? Il s'agit des zaru-sobas, c'est-à-dire des sobas (nouilles de sarrasin) consommés froids avec du wasabi:
Pour l’œil averti, cette photo n'est pas du tout prise à Matsumoto, mais dans les airs, quelque part au-dessus de la Sibérie sans doute... Les zaru-sobas se trouvent en bas à droite sur le plateau d'ANA; comme je ne suis pas une grande adepte de ce plat, il a fallu attendre l'avion pour en manger (et en photographier), alors que j'étais dans la ville dont c'est la spécialité la veille. Zannen!